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NOUS POURRIONS ÊTRE DES HÉROS

 

 

 

 

Mise en scène & chorégraphies : Grégory CINUS

Interprètes : Grégory CINUS, Rabah HENNEGUIER, Solen HENRY, Marjorie NEAU, Sandrine RICARD,

Mickaël SIX, Maude VERGNAUD

Régie générale : François CORDONNIER

Création musicale : Shog

 

Spectacle de rue

Théâtre

Danse

Cirque

7 corps émergent de la foule anonyme.

Ils voudraient avoir la rage de John Mac Enroe pour exprimer leur colère,

l’innocence de Barbarella pour offrir leur amour,

la puissance de Superman pour ne plus avoir peur,

le charisme d’une rock-star pour qu’on les regarde…

Mais quand vient l’heure de devenir adulte, les contacts se font plus brusques,

les corps se heurtent, chavirent, se bousculent et chutent.

Le monde se lisse et se nivelle dans la violence.

Il est temps de résister.

Et à partir de ce moment-là, tout sera à nouveau possible :

danser, rêver, crier, rire, se relever, faire face et affirmer sa présence, ici et maintenant…

 

« Nous pourrions être des Héros » est un mouvement collectif pour lutter contre le courant,

un acte de poésie brute, directement planté dans le macadam.

 

A l’une des extrémités de la trame il y a, les héros, ceux que l’on voit, que l’on admire, que l’on prend pour modèle.

Qu’est-ce qui fait que l’on devient un « héros », que l’on acquiert ce statut légèrement au dessus du commun des mortels ?

Attention, nous ne parlons pas ici de nos héros personnels, qui pourraient tout aussi bien être des gens de notre entourage, mais bien des héros de nos cultures populaires, ceux qui se sont faits une place au soleil dans l’inconscient collectif, qu’ils soient réels ou imaginaires.

A l’autre extrémité de la trame, il y a le commun des mortels, ceux que l’on ne voit pas.Eux, nous savons où ils sont. Ils sont là, sous nos yeux, dans la rue, foule anonyme. Entre les deux, il y a la trame…La trame que l’on suit pour avancer, celle qui, à un moment de notre enfance, nous a fait abandonner nos rêves et nos révoltes pour entrer dans le monde raisonnables des adultes.

 

Sur le fond, « Nous pourrions être des héros » parle de l’espace public tel qu’il est aujourd’hui : une zone dévoyée, devenue quantifiable, sécable, à céder à la publicité contre monnaie sonnante et trébuchante, cultivant l’apathie et le sentiment d’insécurité. La rue a perdu son statut d’agora, de lieu de prise de parole. C’est cette gloire et cette noblesse que le spectacle veut (re)mettre à l’honneur. Le macadam peut être un terreau d’utopie…

Dans sa forme, « Nous pourrions être des héros » est un spectacle chorégraphique impliquant 7 artistes venant de disciplines différentes : danseurs, acrobates, comédiens, dans un langage basé sur le mouvement et l’image, parfois technique, parfois plus organique, viscéral, tribal. Ca passe par la danse, mais aussi par le théâtre, le cirque, souvent tout ça à la fois, dans un spectacle qui mise sur l'énergie d'interprètes se frottant au macadam et aux murs avec une jubilation qui surpasse de loin la fatigue et la douleur.

C'est un jeu très physique qui est à l'oeuvre, dans lequel les corps des interprètes trouvent une réelle densité dans leurs rapports et développent une poésie brute, plantée directement dans le bitume.

Le travail s’inspire à la fois de toute une frange de la culture populaire liée à la bande-dessinée, au sport, au show-business (voire de la mythologie grecque), d’un certain nombre de travaux théoriques sur l’articulation sensible entre la «vie quotidienne» et l’art, comme ceux d’Erving GOFFMAN («mise en scène de la vie quotidienne») ou de Barbara FORMIS («Esthétique de la vie ordinaire»), mais aussi de toute une partie de l’histoire de la danse contemporaine qui, autour de la Judson Dance Church, d’Anna HALPRIN à Yvone RAINER, en passant par Steve PAXTON, a rendu la danse poreuse à la fragilité et à l’imperfection de la vie.

Le spectacle est aussi le fruit des passerelles que nous avons dressées ces dernières années avec les mouvements «artivistes» à travers des événements comme «Le Village» ou les «Commandaux Théâtraux». Il se nourrit des théories d’Hakim BEY sur les Zones Autonomes Temporaires, des flashmobs, des free-parties, des mouvements Anonymous ou des assemblées populaires des Indignés.

 

Une grande partie du travail de création fut menée en résidence sur différents territoires sur lesquels nous avons mené un présence de terrain au contact des populations que nous avons impliquées directement dans le processus créatif. Ce sont aussi ces rencontres sensibles qui ont nourri profondément le projet.

 

 

 

Pour plus de détails sur l'ensemble du chantier de recherche participatif entourant la création de ce spectacle, rendez-vous sur

www.villesensible.com

 

ITINÉRAIRE BIS

petites formes dérivées de "Nous pourrions être des Héros"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Itinéraire Bis » est un parcours à travers la ville ponctué d'une série de courts soli ou duos utilisant pleinement le mobilier urbain (cabine téléphonique, mur, bancs publics, pas-de-porte, parkings, etc.), une errance pour renouveler notre regard sur l’espace public.

 

Au milieu des trajectoires rectilignes de la ville, il y en a qui ne roulent plus très droit. Déraillés, crevés, le radiateur en surchauffe, ce sont les spécialistes de la bande d’arrêt d’urgence. Ils sont là, au milieu de nous, ceux qui pèsent trop lourd pour gravir la côte, qui se traînent sur les voies de délestage, ceux qui en ont gros sur la patate, à s’enfermer dans les cabines téléphoniques, à en parler tout seul dans la rue, à s’en taper la tête contre les murs, à s’effondrer à même le trottoir. Nous marchons dans les rues et décalons notre trajectoire rectiligne de quelques degrés pour voir la ville sous un autre angle. Sur cet itinéraire bis, les voici, ces anonymes de la rue qui portent en eux des peines, des espoirs, des déceptions, des rêves… Qui se battent ou abandonnent. Ils voudraient avoir le pouvoir des X-Men pour passer à travers les murs, le charisme de Superman pour ne plus avoir peur, la volonté de fer d'un grand sportif pour affronter le monde, réaliser leur rêve comme une star de ciné...

Projet soutenu par le Conseil Régional Nord-pas-de-Calais, le Conseil Général du Nord, la DRAC Nord-Pas-de-Calais

En partenariat avec le centre culturel avionnais, la communauté de communes Coeur d'Ostrevent, le Parc Naturel Régional Scarpe-Escaut, la communauté de commune du Haut-Escaut, la Condition Publique de Roubaix (accueil en résidence)

 

Ce spectacle bénéficie de l'aide à la diffusion dans le Pas-de-calais

 

Pour télécharger le dossier du spectacle, cliquez ICI

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